En vadrouille ce matin pour le port Est dans le but de venir voir partir deux bâtiments de la Marine indienne , je vois quelques fumerolles sur la colline d’en face qui attirent mon attention ; quelqu’un a encore mis le feu !
Puis, j’ai oublié ce feu pensant qu’il est circonscrit.
Soudain, un bourdonnement trahi le silence qui règne dans ce ciel bleu. L’hélico bleu EC 145 du ministère de l’intérieur arrive vers la DZ mais je ne peux le shooter de près car je suis encore trop loin sauf si le pilote coupe les moteurs ; là c’est autre chose.
Au petit matin, j’avais repéré l’appareil qui s’en allait et je savais qu’il allait se poser tôt ou tard mais mon attention était ailleurs ; il fallait faire des choix. Et bingo ; l’appareil repart dans la foulée sur Gillot. Au moins j’ai pu le voir à portée de mon zoom. Je n’ai malheureusement pas pu faire un petit coucou à l’équipage. Un pilote que j’ai la chance de photographier plus que les autres ; il a la baraka celui-la et on lui souhaite encore plus.
Et pour info, il a fait de nombreuses interventions dans la journée.
Pendant ce temps, un autre hélico s’approche de la DZ ; tiens, que vient-il faire celui-là ? Arrivé à ma hauteur, c’est là que je comprends ; le nouvel appareil de Corail hélicoptères part en direction du feu sur la colline. Double bingo ; je reste.
Après une reconnaissance, l’appareil s’arme de son Bambi Bucket et commence ses rotations de largages d’eau grâce à la mer, cette ressource inépuisable à portée d’hélicos.
Maintes et maintes rotations seront nécessaires pour éteindre ce mini incendie.
L’Ecureuil n’ayant pas amené sa gamelle pour se ravitailler, profitera d’une de ses bases qui se trouvent dans l’ouest pour étancher sa soif et permettre au pilote de finir sa tâche.
Avant de partir, la coutume veut que le responsable des pompiers (pour la partie Ouest, c’est une femme en l’occurrence ; quel plaisir !) monte une dernière fois à bord et se rende au chevet de l’incendie éteint pour confirmer la réussite de l’opération. L’appareil de retour, le pilote s’active pour ranger le matériel (c’est rare qu’un pilote s’occupe de cela) avec son aide assistant. Et retour à sa base. Belle matinée ; j’étais venu pour deux bâtiments de guerre et je repars avec ma carte sd bien pleine de voilures tournantes. Preuve, que votre destin vous suit quoi que vous ayez pensé à faire ce jour-là.