« C’était un sacré pilote d’hélicoptère » : le dernier voyage de Jean-Claude Delépine
dimanche 7 septembre 2025
« C’était un sacré pilote d’hélicoptère » : le dernier voyage de Jean-Claude Delépine, originaire de l’Aube
Né à la ferme de Bel Air, Jean-Claude Delépine a été aux commandes des Dauphin, Écureuil et autres hélicoptères sur la base de Paris, où il s’occupait notamment de missions à risques. Il nous a quittés récemment.
Il est né à la ferme de Bel Air à Saint-Mards-en-Othe en 1948, et a toujours eu une profonde attache avec son village dans lequel il avait pris sa retraite. Jean-Claude Delépine nous a quittés il y a quelques semaines, le 14 août dernier. Son parcours exceptionnel mérite que l’on s’y attarde.
Pour les missions à haut risque
Dès son plus jeune âge, Jean-Claude Delépine se passionne pour les avions. À 17 ans, il se forme à l’aérodrome de Chéu dans l’Yonne et achète un petit avion de tourisme Jodel. À 18 ans, il effectue son service militaire chez les pompiers de Paris et s’installe à la caserne,
En 1978, Jean-Claude Delépine passe son brevet de pilote d’hélicoptère et rejoint la Sécurité civile. Il se retrouve aux commandes des Dauphin, Alouette 3 et Écureuil de la base Hélicoptères de Paris. Son caractère militaire bien carré, très professionnel, fait des merveilles dans les situations de crise. « Ils faisaient appel à papa quand il y avait des missions à haut risque, raconte sa fille, Angélique : vol au-dessus de Paris, hélitreuillage, pilotage par temps difficile… »
« Quand il entendait la sirène »
Apprécié autant des jeunes que des chefs, il aimait transmettre son expertise. « C’était un sacré pilote ! », témoigne Fred dans un dernier hommage à son mentor, rappelant
Son professionnalisme ne l’empêche pas d’avoir le sens de l’humour. « Il aimait aussi la rigolade », dit Angélique. À la base de Paris, qui est comme une vraie famille, il s’associe aux farces et aux fous rires. « Il n’était pas le dernier à la déconne », se souvient Fred.
Il avait aussi des mains en or. Parvenu à l’âge de la retraite en 2001, il se retire dans sa maison de Saint-Mards, où il aime bricoler et travailler le bois… Il apprécie aussi son jardin, la pêche, les voyages, les mots croisés, le tarot, la pétanque… « Mais quand il entendait la sirène, se rappelle Gilberte, il était le premier à venir sur le lieu de l’intervention ».
Décédé le 14 août, il laisse derrière lui le souvenir d’un homme droit et fraternel et d’un professionnel écouté et admiré. Notre journal adresse à ses proches ses plus sincères condoléances. Source