"... Et le ciel t’aidera" : Un livre de Gérard Frison
mercredi 2 mai 2007
Sauvetages, secours en mer, en montagne, en plaine, par hélicoptère ; interventions des « Pompiers du ciel » lors d’incendies de forêts… On en signale fréquemment dans la presse.
Mais que sait-on de ces équipages acceptant, au mépris du danger, les missions les plus périlleuses pour sauver des vies humaines ou préserver des biens ? Des vies qui, à leurs yeux, n’ont pas de prix. Que sait-on de leur travail et de quels moyens disposent-ils ? Imagine-t-on la diversité des tâches assumées par ces professionnels du secours aérien ?
Pour répondre à ces questions, Gérard FRISON, à l’initiative de René ROMET, avec la collaboration de Francis DELAFOSSE et le concours d’un certain nombre de pilotes et mécaniciens du Groupement Aérien de la Sécurité Civile, a pu rassembler dans ce livre une étonnante moisson d’histoires vécues et de récits authentiques, parfois angoissants et même dramatiques, parfois inattendus, présentés dans un style direct, percutant, sans inutiles digressions ou autres considérations techniques.
Écrivain, auteur de plusieurs ouvrages et études dont un roman, Gérard FRISON est surtout un journaliste qui a effectué des reportages dans le monde entier. Fils d’aviateur et spécialiste de l’Aéronautique depuis 1955, il est de ceux de quoi ils parlent.
Ayant lu le manuscrit, Philippe de DIEULEVEULT, rendu célèbre par l’émission télévisée « La Chasse aux Trésors », a accepté de préfacer : « … ET LE CIEL T’AIDERA » car l’hélicoptère fut son plus fidèle instrument de travail. Il s’agit d’autant plus d’un texte émouvant qui est probablement le dernier écrit avant son départ pour l’Afrique et sa disparition tragique au Zaïre début août 1985. (Source 4e de couverture).
Préface de Philippe de DIEULEVEULT Les gens qui me fascinent sont tous ceux qui ont une passion et quand cette passion est celle de leur métier, alors je suis sûr de pouvoir dialoguer avec eux, les comprendre, les aimer. Ces gens-là vivent pleinement sans compter les heures, les difficultés, les fatigues et c’est tout au long de l’année qu’ils pourront parler, raconter, enrichir les autres de leurs expériences. Leur métier est d’autant plus passionnant qu’ils vivent sans cesse entre la vie et la mort, la leur et celle des autres. Un jour, ils risquent de ne plus voir le jour se lever mais le lendemain, ils arrachent à la mort un être qui n’avait plus d’espoir. C’est gens-là sont souvent au rendez-vous avant l’heure extrême et quand le sort a voulu qu’ils manquent ce rendez-vous, ils ne perdent jamais courage car leur métier n’a pas de fin. Durant l’été 1984, j’ai partagé la vie de certains de ces sauveteurs pour un film intitulé « En limite de puissance ». Ce sont bien ces mots que j’ai ressentis tout au long de ces opérations de sauvetage. Ces gens-là sont des hommes sains, rarement les pieds sur terre mais toujours la tête sur les épaules, sans cesse en limite de puissance. Ils sont, « ces surhommes », ceux de la dernière chance, ceux que l’on embrasse quand le blessé revient vivant ; ou ceux que l’on regarde les yeux mouillés, un frisson dans le dos, quand le corps transporté est inerte. Ces gens-là, qu’ils soient pilotes, mécaniciens-treuillistes, sauveteurs ou médecins, ont droit à la parole quand ils le désirent car avant tous ils sont heureux et les messages qu’ils donnent sont ceux de l’espoir, du combat. Ces gens-là sont rarement remerciés mais qu’importe : ils savent qu’une femme, un père ou un enfant embrassant l’alpiniste ou le marin sauvés vaut bien tout l’or du monde. Ces gens-là sont riches dans leur tête ; ils sont fascinants. Philippe de Dieuleveut Paris, juillet 1985. |
Lire un extrait intitulé "Un miracle qui mène à Lourdes" en cliquant ici.
Un livre de Gérard Frison - Préface de Philippe de Dieuleveult - Editions France-Empire novembre 1985 - 145x220x22mm 266 pages.
Prix ICARE 1986
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