Évacuation en Alouette II à l’observatoire Vallot le 3 juillet 1956
lundi 11 avril 2011
Premier sauvetage par hélicoptère réalisé par Jean BOULET et Henri PETIT à plus de 4000 mètres pour secourir M. Poirier, une personne victime d’un malaise cardiaque à l’observatoire Vallot
SOS Altitude avec Djinn et Alouette II
Il appartient à notre époque de résoudre le problème du mal des montagnes aux conséquences parfois tragiques.
À l’Observatoire Vallot, près du Mont Blanc, trois tonnes de matériel et d’équipement étaient parachutés par des hélicoptères. Opération délicate où le moindre coup de vent ne pardonne pas, et difficile pour les hommes à qui l’altitude impose des efforts importants. Pendant un mois, le docteur Jean Rivollier et ses compagnons s’appliquèrent, grâce à des expériences et des tests psychologiques à définir les causes et les effets d’un mal dont la plupart d’entre eux étaient atteints. L’accoutumance à l’altitude variait selon les individus. Chez certains, elle fut immédiate, chez d’autres plus lente et l’un d’eux donna des signes de défaillance aiguë.
Il fallut le ramener immédiatement dans la vallée. En descendant, l’hélicoptère Alouette II, pilotée par Jean Boulet, se heurta à un rideau de nuages infranchissables. Il fallait pourtant descendre... L’essence s’épuisait. Enfin une timide éclaircie. Le malade était sauvé.
• Cliquez ici pour en savoir + avec le témoignage de Jean BOULET à partir de 6mn 18sec.
S.O.S. Altitude
Dans le cadre des expéditions polaires françaises dirigées par Paul-Emile Victor, trois tonnes de matériel sont parachutées à l’Observatoire Vallot, dans le massif du Mont-Blanc. Dans cet environnement où chaque effort est amplifié par l’altitude, le docteur Rivolier et son équipe passent un mois à mener des expériences et tests physiologiques pour étudier les causes et les effets du mal des montagnes. L’acclimatation à l’altitude varie selon les individus : certains s’adaptent rapidement, tandis que d’autres, comme un membre de l’équipe, montrent des signes de défaillance aiguë. Ce dernier doit être évacué d’urgence, mais la descente de l’hélicoptère est compliquée par les conditions météorologiques. Finalement, une éclaircie permet de sauver le malade, récupéré par une ambulance dans la vallée.
– Cliquez ici pour voir le reportage de Mario MARRET filmé en 18 mm de 1956.
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Les moyens |

Reportage juillet 1956 - A partir de 4 mn 48 sec.






